Samedi 10 et Dimanche 11 avril : 1ère communion de Gabin, Benjamin D, Apolline, Elodie, Clémence, Agathe, Aymeric, Noa, Clotilde P, Alix D, Alix P, Charles, Jean, Louna, Benjamin P, Juliette, Annabelle, Elona, Luna-Rose, Vincent, Mathis, Ilan, Hugo, et Gabriel.
Homélie prononcée par le Père Jérôme Thuault, qui a présidé les célébrations.
Chers enfants, vous tous parents et paroissiens,
Nous ne retrouvons en cette église une semaine après Pâques, en ayant encore dans nos cœurs les « événements de Pâques », c’est-à-dire ce que Jésus a vécu les jours précédents – son arrestation ; les faux témoignages portés contre lui ; sa condamnation à mourir cloué sur une croix – et nous nous rappelons aussi la surprise de jour de Pâques, où les femmes qui se sont rendues à son tombeau ont trouvé un tombeau vide. Elles se sont trouvées en quelque sorte face à une énigme, dont nous connaissons la réponse : Jésus n’est pas resté « parmi les morts ». Dieu l’a ressuscité.
La fête de Pâques est marquée par un climat de joie et d’étonnement. Joie car Jésus est vivant ! Lui qui a fait tant bien, qui n’a fait que du bien, comme nous le lisons dans les Evangiles : prenant soin de chacun et disant à chacun les paroles qu’il avait besoin d’entendre ; Jésus est vivant, pour toujours ! C’est la bonne nouvelle de Pâques que les chrétiens conservent précieusement dans leur cœur. Jésus est vivant, personne ne peut nous l’enlever.
Et puis il y a l’étonnement, car la Résurrection est difficile à comprendre. Les disciples sont les premiers surpris. Le jour de Pâques, ils ont du mal à en croire leurs yeux ! Mais Jésus, quand il leur apparait leur rappelle ce qu’il avait dit : il avait annoncé que le Messie devrait mourir, et ressusciter.
C’est dans ce climat de joie et d’étonnement que nous vivons les premières communions des enfants du catéchisme !
C’est un jour de joie, parce que faire sa première communion, c’est prendre place dans la communauté chrétienne (cf. Ac 4), joie pour les enfants, joie pour nous qui voyons la communauté s’agrandir. Et c’est aussi un moment d’étonnement, si nous prenons le temps de contempler le mystère qui s’accomplit à l’autel : Jésus se rend présent parmi nous dans l’eucharistie, dans le pain que nous recevons à la communion… comme les apôtres, il nous faut le reconnaitre !
L’évangile de ce dimanche nous dit qu’il est parfois difficile de reconnaitre Jésus. Il est apparu à ses apôtres le jour même de sa résurrection ! Les disciples étaient enfermés dans le lieu où ils s’étaient retrouvés avec Jésus. Enfermés car ils avaient peur : ils ont vu la méchanceté et la violence qui s’est abattue sur Jésus… sa mort sur la croix les a plongés dans la tristesse, mais aussi dans une grande peur. Alors ils préfèrent s’enfermer à double tour.
Et voilà que Jésus leur apparait et les salue avec ces belles paroles : « La paix soit avec vous !» Jésus a remporté la victoire sur la mort, n’ayons plus peur !
Il y avait un absent ce jour-là : Thomas. Or que les autres lui ont dit qu’ils avaient vu Jésus, lui Thomas ne veut pas croire. Ce n’est pas possible ! Même pas imaginable ! Thomas refuse de croire que Jésus est vivant… à moins de le voir de ses propres yeux. Une semaine plus tard, Jésus revient auprès de ses disciples, à l’improviste. Cette fois Thomas est présent, et c’est à lui que Jésus s’adresse. C’est pour lui qu’il est venu… et puisqu’il n’a pas confiance en la parole de ses amis, Jésus l’invite à voir de ses yeux, à toucher de ses mains. Le signe de reconnaissance, ce sont les plaies de la croix : les mains et le côté de Jésus ont conservé – même après la résurrection – les blessures de la croix !
Jésus invite Thomas à le reconnaitre, mais il lui fait aussi un reproche : « Cesse d’être incrédule, sois croyant » Et pour nous, Jésus ajoute : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».
Thomas n’a pas fait confiance aux autres apôtres, il a manqué de foi ! Jésus nous invite à vivre dans la confiance : à croire en sa parole ; à accueillir le témoignage de nos frères et sœurs, quand il est témoignage de vérité ; or l’Esprit saint nous aide à faire le tri entre les témoignages authentiques et les supercheries.
Pour vous les enfants, et pour nous tous c’est important. Au début de notre parcours de préparation à la première communion, avons pris le temps de nous souvenir : d’où vient ma foi ? qui, dans la famille, m’a transmis un témoignage de foi… grand parents, parents, cousin, cousine… il est très important de nous rappeler cela. Important de prendre conscience de la foi de l’un ou de l’autre, parce que c’est ensemble que nous pourrons grandir comme chrétiens, en comprenant ce que Dieu veut pour nous.
Aujourd’hui, nous devons tous – enfants et adultes – croire davantage en la résurrection de Jésus, et raviver notre foi en l’eucharistie, c’est-à-dire en la présence de Jésus parmi nous, spécialement dans le pain et le vin qui seront à l’autel. Nos yeux ne verront qu’une hostie de pain ; notre foi nous dit que c’est Jésus lui-même. C’est la foi de toutes les générations chrétiennes qui se sont succédé. Ouvrons grands nos cœurs, afin que Dieu enlève toutes les traces de doutes, de méfiance, de peur ; qu’il nous fasse le don de la confiance. Et dans la confiance, laissons Dieu grandir en nous !
Samedi 10 avril 17h30 en l’Eglise St-Pierre
Dimanche 11 avril à 11h00 en la Chapelle de Conflans
Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas. Photographie de Corinne SIMON / Hans Lucas.